Une banderole dans un cercueil : La lutte nonviolente contre l’autoritarisme à Djibouti
“Dans notre culture, le passage d’un cercueil en ville, à pied ou à véhicule, est toujours synonyme d’une immobilisation des passants à piétons et de véhicules en circulation qui doivent absolument observer un moment de silence et des prières à la mémoire des personnes décédées et transportées en cercueil. Ce qui était le cas pour notre cercueil. Face à des gens immobilisés et assez nombreux le long de la rue, nos activistes déposent « le corps sans vie » et disparaissent dans la nature comme un éclair. La rue est en émoi ! Du jamais vu ! Est-ce un crime ? Pourquoi aurait-on déposé le cercueil et la personne décédée en plein milieu de la rue ? […]”
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